L'Association du Quartier Bellevue réunit des riverains des avenues de Bellevue, Mirebeau, du Panorama, des Vergers et des rues du 25 août 1944, Pertuizot et Violette.
Histoire du quartier
En 1900, comme le montre le plan ci-dessous, le lieu-dit Mirebeau était encadré par la Route Nationale (RD920), la rue de la Madeleine (rue Jean-Roger Thorelle), la Route Départementale (avenue Aristide Briand) et un chemin d’exploitation prolongeant la rue de la Faïencerie (rue des vergers). A part quelques bâtiments en bordure de la route Nationale, ces terrains étaient des terres agricoles.
Le 25 avril 1925, le Conseil municipal de Bourg-la-Reine émets un avis favorable à un premier projet de lotissement déposé par un promoteur, Monsieur Planchar. Après enquête publique, l'arrêté municipal du 22 juin 1925 approuve le projet. Les premières maisons commencent à s’édifier à partir de 1927.
En 1928, l’association syndicale des propriétaires de Mirebeau demande le rattachement du lotissement à la commune, ce qui donne la charge à celle-ci d'entretenir la voirie.
Le Conseil municipal du 24 février 1934 autorise les démarches nécessaires pour acquérir divers terrains en vue du prolongement du "chemin vicinal n°22 dénommé avenue de Bellevue".
L’origine des noms de rues
Mirebeau, le nom du lieu-dit original, met déjà en évidence la belle vue que l’on devait avoir de ce terrain sur la vallée de la Bièvre et les pentes de L’Haÿ-le-Roses. L’avenue du Panorama et l'avenue de Bellevue complètent cette toponymie.
Le nom de la rue du 25 août 1944, percée après la guerre, lui fût donnée en souvenir des premiers chars de la division Leclerc qui sont arrivés par Bourg-la-Reine avant de libérer Paris.
La rue des Vergers tient son nom des arbres fruitiers qui étaient plantés sur ces terrains au moment du lotissement.
La rue Pertuizot a été baptisée ainsi en l’honneur de François Pertuizot, décédé en 1908 à l’âge de 72 ans, qui a fait un legs à la municipalité pour décerner un prix annuel de 900 francs à "la jeune fille la plus méritante de la commune". Les conditions requises étaient d'être âgée de 18 à 25 ans, d'être née et domiciliée à Bourg-la-Reine. Cette jeune fille devait être choisie par une commission constituée par M. le Curé de la paroisse, M. le Maire et deux adjoints. Mais à qui cette somme (environ 3 500 euros de nos jours) a-t-elle été versée et pendant combien de temps ? Mystère !
La rue Violette doit son nom à Marie-Anne Violette, décédée en 1852. Bienfaitrice de Bourg-la-Reine, elle a fait un legs à la municipalité qui a contribué à la construction du presbytère, boulevard Carnot.
C'est le 7 novembre 1932 que le Conseil municipal décide d'attribuer "à titre d'hommage public à diverses voiries communales les noms de plusieurs bienfaiteurs de Bourg-la-Reine". Ainsi la rue des Coteaux devient la rue Pertuizot, et la rue Traversières devient la rue Violette.